Avec le décès de Douch, Khieu Samphan, chef de l'Etat et visage public du "Kampuchéa démocratique", nom officiel du Cambodge entre 1975 et 1979, reste le seul dirigeant khmer rouge condamné par le tribunal encore en vie. Kaing Guek Eav, alias Douch, "est mort à l'hôpital", a déclaré Neth Pheaktra, porte-parole du tribunal parrainé par l'ONU pour juger les principaux responsables khmers rouges. Quelque deux millions de Cambodgiens, soit environ un quart de la population, meurent d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures et d'exécutions. Puis, deux ans plus tard, en appel, il a été condamné à la perpétuité. Entre-temps, quelque deux millions de personnes, soit environ un quart de la population, sont mortes d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures et d'exécutions. L'ancien tortionnaire "Douch", chef du plus redoutable centre de détention sous le régime cambodgien des Khmers rouges, condamné à la perpétuité, est décédé mercredi à l'âge de 77 ans. Entre-temps, quelque deux millions de personnes furent tuées. L'ethnologue français François Bizot, trois mois captif de Douch en 1971 dans la jungle, a, lui, évoqué la "sincérité fondamentale d'un homme (...) prêt à donner sa vie pour la Révolution" et "qui accomplissait la mission qui lui avait été attribuée". Pourquoi tant de fonds bleus sur Instagram ce jeudi ? Douch a dirigé la prison centrale de Phnom Penh, où 15 000 personnes ont été torturées avant d’être exécutées par les kmers rouges. Voici quelques clés pour comprendre les faits, le travail de la justice et la déception des observateurs face au petit nombre de condamnations. Au final, Kaing Guek Eav n'a eu "aucun regret", estime Youk Chang, chef du centre de documation du Cambodge, un organisme de recherche qui a fourni de nombreuses preuves au tribunal. "Méticuleux, consciencieux, attentif à être bien considéré par ses supérieurs" selon les psychiatres, le tortionnaire avait tenu une administration rigoureuse des activités de la prison.
Le « shitshow » de Trump face à Biden, « Tu vas la fermer, mec ? En 2010, en première instance, une peine de 30 ans de prison a été prononcée à son encontre.
Caché pendant des années, il a été repéré en 1999 par un photographe irlandais, Nic Dunlop, et arrêté.
Pourquoi tant de fonds bleus sur Instagram ce jeudi ? Lui-même combattant khmer rouge puis transfuge du régime, il avait fui au Vietnam en 1977 pour y revenir avec les troupes de Hanoï qui ont libéré le pays et mis fin au cauchemar génocidaire. Né le 17 novembre 1942 dans un village au nord de Phnom Penh, Douch était professeur de mathématiques avant de rejoindre les Khmers rouges en 1967.
Puis, deux ans plus tard, en appel, il a été condamné à la perpétuité. Kaing Guek Eav a été le premier Khmer rouge condamné par un tribunal pour crimes de guerre. Le Premier ministre cambodgien Hun Sen, en poste depuis trente-cinq ans, a toujours souhaité, au nom de l'unité nationale, que les procès prennent fin après les jugements de Douch, Nuon Chea et Khieu Samphan. J'espère que sa mort "apportera un peu de réconfort aux vivants et que les morts pourront enfin reposer en paix". Pour réagir à cet article, remplissez le champ ci-dessous.
En 2010, Kaing Guek Eav, de son vrai nom, avait été jugé coupable de génocide, torture et crimes contre l’humanité à la prison de Tuol Sleng, dite « S-21 ». Après des années de laborieuses négociations, le Cambodge et l'ONU signent en 2003 un accord pour la création des Chambres Extraordinaires au sein des Tribunaux Cambodgiens (CETC). Des milliers de cadres de moins haut rang et de combattants ne répondront pas davantage de leurs actes, le tribunal ayant un mandat limité aux plus hauts responsables. Deux ans plus tard, en appel, il s'est vu infliger la perpétuité. Nuon Chea est mort en 2019 à 93 ans.
Avec le décès de Douch, Khieu Samphan, chef de l'Etat et visage public du "Kampuchéa démocratique", nom officiel du Cambodge entre 1975 et 1979, reste le seul dirigeant khmer rouge condamné par le tribunal encore en vie. Kaing Guek Eav, alias Douch, "est mort à l'hôpital", a déclaré Neth Pheaktra, porte-parole du tribunal parrainé par l'ONU pour juger les principaux responsables khmers rouges. Quelque deux millions de Cambodgiens, soit environ un quart de la population, meurent d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures et d'exécutions. Puis, deux ans plus tard, en appel, il a été condamné à la perpétuité. Entre-temps, quelque deux millions de personnes, soit environ un quart de la population, sont mortes d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures et d'exécutions. L'ancien tortionnaire "Douch", chef du plus redoutable centre de détention sous le régime cambodgien des Khmers rouges, condamné à la perpétuité, est décédé mercredi à l'âge de 77 ans. Entre-temps, quelque deux millions de personnes furent tuées. L'ethnologue français François Bizot, trois mois captif de Douch en 1971 dans la jungle, a, lui, évoqué la "sincérité fondamentale d'un homme (...) prêt à donner sa vie pour la Révolution" et "qui accomplissait la mission qui lui avait été attribuée". Pourquoi tant de fonds bleus sur Instagram ce jeudi ? Douch a dirigé la prison centrale de Phnom Penh, où 15 000 personnes ont été torturées avant d’être exécutées par les kmers rouges. Voici quelques clés pour comprendre les faits, le travail de la justice et la déception des observateurs face au petit nombre de condamnations. Au final, Kaing Guek Eav n'a eu "aucun regret", estime Youk Chang, chef du centre de documation du Cambodge, un organisme de recherche qui a fourni de nombreuses preuves au tribunal. "Méticuleux, consciencieux, attentif à être bien considéré par ses supérieurs" selon les psychiatres, le tortionnaire avait tenu une administration rigoureuse des activités de la prison.
Le « shitshow » de Trump face à Biden, « Tu vas la fermer, mec ? En 2010, en première instance, une peine de 30 ans de prison a été prononcée à son encontre.
Caché pendant des années, il a été repéré en 1999 par un photographe irlandais, Nic Dunlop, et arrêté.
Pourquoi tant de fonds bleus sur Instagram ce jeudi ? Lui-même combattant khmer rouge puis transfuge du régime, il avait fui au Vietnam en 1977 pour y revenir avec les troupes de Hanoï qui ont libéré le pays et mis fin au cauchemar génocidaire. Né le 17 novembre 1942 dans un village au nord de Phnom Penh, Douch était professeur de mathématiques avant de rejoindre les Khmers rouges en 1967.
Puis, deux ans plus tard, en appel, il a été condamné à la perpétuité. Kaing Guek Eav a été le premier Khmer rouge condamné par un tribunal pour crimes de guerre. Le Premier ministre cambodgien Hun Sen, en poste depuis trente-cinq ans, a toujours souhaité, au nom de l'unité nationale, que les procès prennent fin après les jugements de Douch, Nuon Chea et Khieu Samphan. J'espère que sa mort "apportera un peu de réconfort aux vivants et que les morts pourront enfin reposer en paix". Pour réagir à cet article, remplissez le champ ci-dessous.
En 2010, Kaing Guek Eav, de son vrai nom, avait été jugé coupable de génocide, torture et crimes contre l’humanité à la prison de Tuol Sleng, dite « S-21 ». Après des années de laborieuses négociations, le Cambodge et l'ONU signent en 2003 un accord pour la création des Chambres Extraordinaires au sein des Tribunaux Cambodgiens (CETC). Des milliers de cadres de moins haut rang et de combattants ne répondront pas davantage de leurs actes, le tribunal ayant un mandat limité aux plus hauts responsables. Deux ans plus tard, en appel, il s'est vu infliger la perpétuité. Nuon Chea est mort en 2019 à 93 ans.
L'accusation a décrit son "enthousiasme et sa méticulosité dans chacune de ses tâches", mais aussi sa "fierté" de diriger le centre de torture et "son indifférence à la souffrance" d'autrui. Au final, Douch n'a eu "aucun regret", estime Youk Chang, chef du Centre de Documentation du Cambodge. Après la chute du régime, il a continué d'appartenir au mouvement, puis a travaillé pour des organisations humanitaires. "Douch est décédé maintenant, les âmes des victimes et de mes parents ont reçu justice", a réagi à l'AFP Norng Chan Phal, 51 ans, rescapé de la prison S21. Kaing Guek Eav a été le premier Khmer rouge condamné par le tribunal spécial mis en place en 2006 sous l'égide de l'ONU. Famille noyée dans une baïne à Carcans : le bilan aurait pu être encore plus lourd, un moniteur raconte, Gérald Thomassin, un an sans nouvelles du "Petit criminel", Lire les règles de modération de sudouest.fr.
Avec le décès de Douch, Khieu Samphan, chef de l'Etat et visage public du "Kampuchéa démocratique", nom officiel du Cambodge entre 1975 et 1979, reste le seul dirigeant khmer rouge condamné par le tribunal encore en vie. Kaing Guek Eav, alias Douch, "est mort à l'hôpital", a déclaré Neth Pheaktra, porte-parole du tribunal parrainé par l'ONU pour juger les principaux responsables khmers rouges. Quelque deux millions de Cambodgiens, soit environ un quart de la population, meurent d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures et d'exécutions. Puis, deux ans plus tard, en appel, il a été condamné à la perpétuité. Entre-temps, quelque deux millions de personnes, soit environ un quart de la population, sont mortes d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures et d'exécutions. L'ancien tortionnaire "Douch", chef du plus redoutable centre de détention sous le régime cambodgien des Khmers rouges, condamné à la perpétuité, est décédé mercredi à l'âge de 77 ans. Entre-temps, quelque deux millions de personnes furent tuées. L'ethnologue français François Bizot, trois mois captif de Douch en 1971 dans la jungle, a, lui, évoqué la "sincérité fondamentale d'un homme (...) prêt à donner sa vie pour la Révolution" et "qui accomplissait la mission qui lui avait été attribuée". Pourquoi tant de fonds bleus sur Instagram ce jeudi ? Douch a dirigé la prison centrale de Phnom Penh, où 15 000 personnes ont été torturées avant d’être exécutées par les kmers rouges. Voici quelques clés pour comprendre les faits, le travail de la justice et la déception des observateurs face au petit nombre de condamnations. Au final, Kaing Guek Eav n'a eu "aucun regret", estime Youk Chang, chef du centre de documation du Cambodge, un organisme de recherche qui a fourni de nombreuses preuves au tribunal. "Méticuleux, consciencieux, attentif à être bien considéré par ses supérieurs" selon les psychiatres, le tortionnaire avait tenu une administration rigoureuse des activités de la prison.
Le « shitshow » de Trump face à Biden, « Tu vas la fermer, mec ? En 2010, en première instance, une peine de 30 ans de prison a été prononcée à son encontre.
Caché pendant des années, il a été repéré en 1999 par un photographe irlandais, Nic Dunlop, et arrêté.
Pourquoi tant de fonds bleus sur Instagram ce jeudi ? Lui-même combattant khmer rouge puis transfuge du régime, il avait fui au Vietnam en 1977 pour y revenir avec les troupes de Hanoï qui ont libéré le pays et mis fin au cauchemar génocidaire. Né le 17 novembre 1942 dans un village au nord de Phnom Penh, Douch était professeur de mathématiques avant de rejoindre les Khmers rouges en 1967.
Puis, deux ans plus tard, en appel, il a été condamné à la perpétuité. Kaing Guek Eav a été le premier Khmer rouge condamné par un tribunal pour crimes de guerre. Le Premier ministre cambodgien Hun Sen, en poste depuis trente-cinq ans, a toujours souhaité, au nom de l'unité nationale, que les procès prennent fin après les jugements de Douch, Nuon Chea et Khieu Samphan. J'espère que sa mort "apportera un peu de réconfort aux vivants et que les morts pourront enfin reposer en paix". Pour réagir à cet article, remplissez le champ ci-dessous.
En 2010, Kaing Guek Eav, de son vrai nom, avait été jugé coupable de génocide, torture et crimes contre l’humanité à la prison de Tuol Sleng, dite « S-21 ». Après des années de laborieuses négociations, le Cambodge et l'ONU signent en 2003 un accord pour la création des Chambres Extraordinaires au sein des Tribunaux Cambodgiens (CETC). Des milliers de cadres de moins haut rang et de combattants ne répondront pas davantage de leurs actes, le tribunal ayant un mandat limité aux plus hauts responsables. Deux ans plus tard, en appel, il s'est vu infliger la perpétuité. Nuon Chea est mort en 2019 à 93 ans.
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